
La loi sur le Règlement Général sur la Protection des Données
La RGPD régule la façon dont sont collectées, traitées et diffusées les données des salariés, notamment au niveau de la paie et du recrutement.
Parmi les mesures de la RGPD on retrouve des mesures encadrant le recrutement et plus particulièrement la conservation des données des candidats. Par exemple, il est interdit de garder les données des candidats non retenus plus de 2 ans.
Vous devez pouvoir prouver à tout moment que vos actions RGPD sont conformes, auquel cas vous vous exposez à une amende allant jusqu’à 4% de votre chiffre d’affaires.
Le droit à la déconnexion
Avec la transformation numérique et la digitalisation des employés, de nouvelles dérives ont fait leur apparition. Désormais, les salariés peuvent exercer leur profession, consulter leurs mails de n’importe quel lieu et donc être joignable à tout moment.
Pour encadrer l’usage professionnel des outils numériques, le droit à la déconnexion a vu le jour en août 2016. Ce droit vise au respect des temps de repos de chacun. Les entreprises qui ont choisi de mettre en place ce droit à la déconnexion, peuvent mettre à disposition de leurs salariés une charte des bonnes pratiques.
La mise en place de ce droit n’a rien d’obligatoire et les entreprises qui ne le respectent pas ne s’exposent pas à des sanctions particulières.
Le but de ce droit est avant tout de s’assurer que la charge de travail de l’employé est raisonnable. Par la suite, cela aidera à mettre en place des actions pour limiter les usages numériques en dehors des temps de travail et bien répartir le temps de travail.
L’avantage de mettre ce droit en place dans votre entreprise vous permet de rester vigilant sur le respect des temps de repos de vos salariés et ne pas détériorer leur vie privée. Cela peut devenir un avantage concurrentiel si vous l’utilisez correctement.
Les risques de la transformation numérique
En tant que chargé RH, une bonne maîtrise de la transformation numérique vous permet d’être mieux préparé et de faire face aux risques qui y sont liés comme les attaques numériques et les piratages.
Pour éviter ces attaques, vous devez responsabiliser vos salariés sur la confidentialité, le risque de perte de données, sur la réputation et désormais sur l’e-réputation. La transformation numérique permet de digitaliser et sécuriser le processus RH sans toutefois être sûr qu’il n’y aura plus aucun risque.
Le piratage : un ennemi trop commun
Lorsque l’on dématérialise et digitalise tous ses processus pour les transférer sur des plateformes en ligne ou des outils électroniques, on s’expose à ce que ces données soient rendues publiques, piratées ou supprimées à cause de virus.
Quand on sait qu’il ne faut que 3 minutes pour pirater un objet connecté et que 65 vols de données ont lieu par seconde, on peut s’inquiéter de la sécurité que l’on offre à ses données. Encore plus lorsque l’on découvre qu’une entreprise met en moyenne 201 jours à détecter une cyberattaque.
Si vous ne contrôlez plus vos données, vous vous exposez à des risques judiciaires. Depuis 2018, la loi sur le Règlement Général sur la Protection des Données est entrée en vigueur. Cette loi vise à protéger les données personnelles des salariés.