Dans la pollution digitale causée par les internautes, on retrouve 3 pratiques web auxquelles nous ne faisons pas attention mais qui sont très énergivores et qui produisent énormément de CO2 :
Sachez que 34 millions de mails sont envoyés chaque heure dans le monde, sans compter les spams. Cela représente environ 14 tonnes de pétrole (1).
Sur tous les mails reçus, 60% ne sont jamais ouverts, ce qui entraîne rapidement une saturation de la boite mail si l’on ne les supprime pas au fur et à mesure. L’envoi et la réception de mails représentent environ 9Kg de CO2 par an et par personne.
Pour réduire l’empreinte carbone issue de vos mails, pensez à nettoyer régulièrement votre boite mail ! Vous pouvez utiliser un nettoyeur de boite mail automatique tel que Cleanfox, ListWise (payant) ou encore Mailstorm…
Pensez également à vous désabonner des newsletters qui ne vous intéressent plus afin de réduire votre réception de mails.
Une vidéo est beaucoup plus lourde qu’une image. Le streaming émet plus de 300 millions de tonnes de CO2 dans le monde par an.
Autres exemples concrets : sachez que 1h de vidéo est égale à la consommation d’un réfrigérateur sur une année et que visionner 10 minutes de vidéo stockée sur le Cloud équivaut à la consommation électrique d’un smartphone sur 10 jours (2).
Attention, quand nous pensons au streaming, nous pensons généralement uniquement aux vidéos mais cela s’applique également à la musique en streaming !
Sachez que la 4G consomme également beaucoup d’énergie(3). Il est donc conseillé d’éviter le plus possible la 4G pour visionner vos vidéos en streaming, car vous l’aurez compris, c’est un combo extrêmement énergivore.
Afin de réduire la pollution due au streaming, vous pouvez privilégier le téléchargement dès que possible (autant pour les vidéos que pour la musique). Étant impossible de boycotter les vidéos en streaming, vous pouvez cependant les visionner en basse résolution ! Cela permet d’économiser de la bande passante, donc de l’énergie.
Pensez également à désactiver la lecture automatique sur les réseaux sociaux, notamment sur Youtube et Facebook, qui ont pour but de vous faire visionner le plus possible de vidéos. En effet, selon une étude réalisée par des chercheurs de l’Université de Bristol, la suppression de la lecture automatique pourrait réduire l'empreinte écologique mondiale de 323 000 tonnes de CO2. (4)
Comme dit dans l'article précédent, chaque heure, à travers le monde, plus de 140 millions de requêtes Google sont effectuées, ce qui représenterait environ 980 tonnes de CO2. (5)
Si vous souhaitez réduire votre pollution digitale liée à vos recherches, commencez par privilégier un moteur de recherche éco-responsable alternatif à Google, comme Ecosia, Lilo, Ecogine… Entre-autres.
Ensuite, essayez au maximum de contourner les moteurs de recherche ! Si vous connaissez directement le lien de la page sur laquelle vous souhaitez aller, entrez l’adresse directement sur votre navigateur au lieu de passer par une recherche. Vous pouvez également épingler les sites que vous consultez fréquemment en favoris.
Nous n’y pensons pas forcément mais fermez vos onglets de navigation car que vous utilisiez la page ou non, l’onglet ouvert fait fonctionner des serveurs qui consomment de l’électricité.
Si cet article vous a intéressé, ne manquez pas le prochain qui sera dédié à toutes les bonnes pratiques à adopter sur internet, pour les particuliers et les entreprises !
(1) https://cleanfox.io/fr/
(2) https://www.greenit.fr/2019/07/22/%ef%bb%bfvideo-en-ligne-quels-impacts-environnementaux/
(3) https://www.greenpeace.fr/la-pollution-numerique/
(4) https://www.clubic.com/television-tv/video-streaming/youtube/actualite-856610-visionnage-annuel-videos-youtube-emet-co2-ville-petite-taille.html
(5) https://www.fournisseur-energie.com/internet-plus-gros-pollueur-de-planete/